Doreen Ketchens, clarinettiste de jazz sur Royal Street


                                                                 Doreen Ketchens

Doreen Ketchens et son groupe jouent sur Royal Street dans le Quartier Français de la Nouvelle Orléans, devant Rouse's Market, juste en dessous du studio de l'artiste-peintre française Isabelle Jacopin. Elle est l'une des rares leaders féminines de groupe à la Nouvelle Orléans et elle enseigne aussi la musique.

Un tableau d'Isabelle Jacopin représenant Doreen

Doreen a grandi à Tremé, en bas de la rue où le Dirty Dozen Brass Band répétait. Mais elle n'avait jamais été intéressée par le jazz, bien que son père fût un danseur dans le club communautaire, de sorte qu'ils baignaient dans la musique, quand elle entendait un jeu de clarinette, cela avait de fines tonalités et la technique n'était pas très bonne. Cela ne l'intéressait donc pas d'en jouer, jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'un joueur de tuba et sousaphone. Elle jouait du jazz et soudainement, cela eut une certaine attraction. Elle commença à écouter Louis Armstrong et les joueurs de clarinette qui jouaient avec lui. Ils avaient de très bonnes tonalités et une excellente technique, comme Buster Bailey, qui était un clarinettiste de formation classique, comme elle.

 A l'église, où beaucoup d'émotions émergent, elle essaya de chanter comme une fille, mais elle ne pouvait pas chanter. Elle avait une voix grave qui n'avait pas la même sonorité que les autres. Plus tard, après avoir joué de la musique pendant un certain temps, elle était couchée et écoutait de la musique quand elle entendit Sam Cooke avec « What a Wonderful World This Would Be. » Et elle s'est dit, « Mais, je peux chanter comme ça ! » Ensuite, ce fut Louis Armstrong avec « What a Wonderful World » et elle pouvait chanter comme lui aussi.
Elle poursuivit son chemin dans les conservatoires et universités et rencontra son mari, arrangeur et joueur de sousaphone pour Doreen's Jazz New Orleans, Lawrence Ketchens à Loyola. Elle trouva sa passion dans le jazz avec Lawrence.

Doreen joua son premier concert de jazz avec Lawrence lors de la Convention Nationale Républicaine de 1987. Elle géra un restaurant servant plats du jour pour le déjeuner appelé « Doreen's Sweets » pendant un certain temps jusqu'à ce qu'elle dise à Lawrence alors qu'ils passaient souvent devant des musiciens qui jouaient dans les rues de la Nouvelle Orléans, qu'ils pourraient eux aussi gagner leur vie ainsi. Le couple commença à jouer dans les rues de la Nouvelle Orléans en 1987.



Elle commença à jouer à Jackson Square avec son premier groupe, le Jackson Square All Stars. Ils évoluèrent pour former le « Doreen's Jazz New Orleans », et après avoir beaucoup lutté contre le chauvinisme des propriétaires de club et Jazz traditionnels, ils finirent par trouver la formule gagnante en jouant et divertissant les foules par le biais de leurs concerts de rue, festivals de jazz et ensuite par des ventes directes de leur musique et vidéos sur Internet. 
Doreen présenta sa fille, Dorian Ketchens-Dixon, alors qu'elle avait à peine neuf ans, comme batteur au New Orleans Jazz & Heritage festival pour une chanson dans un set. Elle est aujourd'hui l'un des batteurs réguliers soutenant le groupe.


 
Doreen a joué dans des salles de concert et à des festivals de musique, dans des ambassades américaines et des décennies de performances hebdomadaires dans la tradition de Dixieland sur Royal Street dans le Quartier Français avec son groupe Doreen's Jazz New Orleans. Doreen s'est produite devant quatre présidents américains : Bill Clinton, George Bush Sr, Ronald Reagan et Jimmy Carter et elle est largement considérée comme l'une des ambassadrices culturelles de La Nouvelle Orléans et de la musique traditionnelle. Le groupe a également sorti 23 volumes de CD et 3 DVD.

Surnommée « Lady Louis » en raison de sa capacité à atteindre et maintenir de puissantes notes élevées, et de son amour pour le style de jeu d'Armstrong, elle a joué avec Ellis Marsalis, Job Faddis, Trombone Shorty, Al Hirt, Dorothy Donegan, The Black Crows et Jennifer Warnes, et a fait l'ouverture des concerts de Macy Grey et Dr John, elle a également été vue dans le monde entier par des millions de gens par l'intermédiaire des médias et vidéos de fan de ses concerts de rue. Elle a figuré dans de nombreux documentaires sur la Nouvelle Orléans, sa musique et son héritage, et elle a été vue à la télévision dans des séries comme Tremé de HBO. 

En plus d'être de talentueux musiciens en concert, Doreen et Lawrence sont d'excellents enseignants. Ils jouent régulièrement dans des écoles de tous les États unis et du monde, enseignant à des étudiants de toutes les langues, diffusant la culture et la musique de la Nouvelle Orléans, avant et après Katrina.
Doreen a été décorée du prix « Best of the Beat Awards » comme meilleure clarinettiste en 2016.



Quelques liens vidéo pour écouter la musique de Doreen :
Doreen jouant Jingle Bells : https://www.facebook.com/murielsjacksonsquare/videos/1949640398673484/UzpfSTE1MDQ0NDA4NDk6MTAyMTgwODMyMzY3NDE0OTE/
Doreen sur Royal Street :
https://www.youtube.com/watch?v=yjYKoEdykds
Live à la radio WWOZ :
https://www.youtube.com/watch?v=toS7lQYdPwU




Doreen Ketchens and her band perform on Royal St in the French Quarter, in front of Rouse's Market; just below the French artist Isabelle Jacopin’s studio. She is one of the first and few female band leaders in New Orleans and a musical educator.



Doreen grew up in Tremé and right down the street from where the Dirty Dozen Brass Band rehearsed. But she was never interested in jazz because – though her dad was a dancer with the social aid and pleasure club, so they had music around – when she heard clarinet playing, it had thin tones and the technique was not very good. So, she was not interested in playing, not until she fell in love with a tuba and sousaphone player. She was playing jazz and all of sudden it had appeal. She started listening to Louis Armstrong and clarinet players who played with him. They had pretty good tones and technique, like Buster Bailey, who was a classically trained clarinettist, as she was.

 At church, where a lot of feeling comes up, she tried to sing like a girl, but she couldn’t sing. She has a low voice and didn’t sound like the others. Later, after playing music for a while, she was lying down and listening to music and Sam Cooke came on with “What a Wonderful World This Would Be.” And she said, “Whoa, I can sing like that!” Then Louis Armstrong came on with “What a Wonderful World” and she could sing like him, too.
She worked her way through conservatories and college as a chef, and met her husband, arranger and sousaphonist for Doreen's Jazz New Orleans, Lawrence Ketchens at Loyola. She found her passion in Jazz with Lawrence.

Ketchens performed her first jazz gig with Lawrence at the 1987 Republican National Convention. She ran a plate lunch eatery called "Doreen's Sweets" for a time until she and Lawrence kept passing musicians working the streets of New Orleans, and she told him that they could make money doing that. The couple began performing on the streets of New Orleans in 1987. 

She began playing in Jackson Square with her first band, the Jackson Square All Stars. Their band evolved into "Doreen's Jazz New Orleans," and, after much struggle with the chauvinism of traditional Jazz and club owners, they managed to find a winning formula playing and entertaining crowds via their street shows, Jazz festivals, and then, through direct sales of their music and videos on the Internet.


Doreen introduced her daughter, Dorian Ketchens-Dixon, when she was barely nine, as a drummer at the New Orleans Jazz & Heritage Festival) for one song in a set. Today, she is one of the regular drummers backing the group.

She has performed at concert halls and music festivals, at U.S. Embassies and decades of weekly performances in Dixieland’s tradition in the Royal Street Performing Arts Zone in the French Quarter with her band, Doreen’s Jazz New Orleans. Doreen has performed for four U.S. Presidents: Bill Clinton, George Bush sr, Ronald Reagan and Jimmy Carter and is widely considered one of the cultural ambassadors of New Orleans and of the traditional music. The band also boasts 23 volumes of CDs and 3 DVDs.

Nicknamed "Lady Louis" because of her ability to hit and hold powerful high notes, and her love of Armstrong's performance style, she has performed with Ellis Marsalis, Job Faddis, Trombone Shorty, Al Hirt, Dorothy Donegan, The Black Crows et Jennifer Warnes, and opened for Macy Grey and Dr John and has been seen around the world by millions of people via media and fan videos of her performances. She has been featured in numerous documentaries about New Orleans, its music, and its heritage, and she has been seen on television in shows like HBO's Tremé. 

In addition to being superb performers, Doreen and Lawrence are outstanding educators. They regularly perform in schools around the United States and the world, educating students of all languages, spreading the culture and music of New Orleans before and after Katrina.




Doreen has been honoured by The Best of the Beat Awards as best clarinettist for 2016.
A few links for Doreen’s music:
Doreen performing Jingle Bells : https://www.facebook.com/murielsjacksonsquare/videos/1949640398673484/UzpfSTE1MDQ0NDA4NDk6MTAyMTgwODMyMzY3NDE0OTE/
Classic Doreen performance on Royal Street :
https://www.youtube.com/watch?v=yjYKoEdykds
Live on WWOZ radio
https://www.youtube.com/watch?v=toS7lQYdPwU

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