L'aventure Louisianaise

On Sundays as the red beans were soaking for Monday's dinner, John Boutte was awakened by the sounds of his New Orleans neighborhood. Voices carried over the fence from the church behind his home in the Seventh Ward, the home where he grew up, where most of his Creole family still lives and sings. Past the front yard, second-line parades rolled by, matching the madness of Carnival season and the transcendent joy of the jazz funeral. This roux of influences created John Boutte, and serves him to this day. During his school days John played coronet and trumpet, those clarions of life in New Orleans, in his junior high and high school marching bands. School also gave John the chance to sing, first at talent shows and then with street a capella groups, groups named -- listen -- "Spirit" and then "Remnant”. Stir in the spices of the music that was on the turntables of his older brothers and sisters, the music that ruled the street and raised the spirits: Ste...

Le dimanche, alors que les haricots rouges trempaient pour le dîner du lundi, John Boutté était réveillé par les bruits de son quartier de la Nouvelle Orléans. Les voix portaient au dessus de la clôture, provenant de l’église derrière chez lui dans le quartier du Seven Ward, la maison où il a grandi, où la plupart des membres de sa famille créole vivent et chantent encore. Devant le jardin, les parades de second-line défilaient, mélange de folie de la saison du Carnaval et de joie transcendantale des funérailles jazz. Ce « roux » d’influences créa John Boutté et lui sert encore à ce jour. A l’école, John jouait du cornet et de la trompette, les clairons de la vie à la Nouvelle Orléans, dans les fanfares de Junior high et High school. C’est aussi à l’école que John eut l’opportunité de chanter, tout d’abord dans des concours de chant, puis dans des groupes de rue a capella, groupes nommés « Spirit », puis « Remnant ». Ajoutez-y les épices de ...